Dans un Paris de touristes et de rêveurs, ce roman, empreint d’une naïveté délibérée, nous fait vivre la rencontre d’un homme et d’une femme, tous deux éloignés de leur pays d’origine.
Elle est libanaise, lui est iranien. Deux cultures, un même destin ; ils appartiennent à ces gens venus d’ailleurs : « les étrangers ».
Ceux qui fuient la pauvreté, la guerre, la maladie, la prison, le massacre, la crainte d’un avenir incertain et qui errent loin de chez eux.
Ceux qui se sentent rejetés et comme des oiseaux en cage oublient au fil du temps comment s’envoler. Ceux qui sont torturés par le besoin de briser cette cage invisible.
Mais pour aller où ? Dans quel pays trouver la paix sans avoir besoin de justifier sa présence, sans avoir peur pour son avenir, sans être l’objet de regards méprisants ?

Une histoire touchante qui restera au cœur de l’actualité tant que les seigneurs de guerres auront le pouvoir d’imposer leurs lois, d’éparpiller les peuples et de détruire les familles. Au-delà de la confrontation tragique entre ceux deux êtres, ce livre rayonne de leur rencontre fusionnelle et de leur insatiable demande d’amour et de paix